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 Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}

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Canada

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MessageSujet: Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}   Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France} Icon_minitimeVen 10 Mai - 20:12

[Je vous jure qu'il ne se passera rien, vous pouvez lire en paix les gens o>]

Plus que quelques mètres .... Encore un petit effort et il y serait. Urf, voilà. Non, contrairement aux apparences, Canada ne venait pas de terminer son ascension quotidienne de l'Himalaya ni son entrainement aux jetés de distributeurs automatiques de boissons gazeuses, il venait juste d'atteindre sa chambre. Hé ! On ne se moque pas ! Vous savez, le Canada c'est loin de tout alors quand il faut prendre l'avion pour se rendre à une réunion, forcément, on en a plein les pattes surtout quand la réceptionniste de l'hôtel vous dit qu'elle ne vous a pas sur son registre, qu'il va donc falloir payer un supplément pour être arrivé soi-disant à l'improviste alors que vous aviez réservé trois semaines à l'avance. Maple. Heureusement, il restait une chambre ... L'hôtel était complet sauf une chambre, pour une fois qu'il avait de la chance dans son malheur, il n'allait pas s'en plaindre. C'est donc particulièrement crevé que Canada arriva à sa chambre, entra ne prenant même pas la peine d'ouvrir les lumières et se laissa tomber comme une loutre sur ce qu'il pensait être le lit. Il allait quasiment pioncer tout habillé là. Sauf que Kumajiro fit une mauvaise manœuvre à cause de son agilité d'éléphant et lui tomba sur la tête. Bon, du calme, on ne va pas aller tirer sur des chats dans une avenue pour si peu, ahah. Cet ours avait raison – même s'il n'avait rien dit -, il fallait se relever défaire ses valises, éventuellement prendre une douche et seulement après, il pourrait s'effondrer dignement, comme un vaillant soldat ayant affronté toute la journée les transports sur un fond de musique épique. Courage, ta patrie compte sur toi, ton ours compte sur toi, en bref, tout l'univers compte sur toi bien qu'il ignore qui tu es. Mais bon, un héros n'a pas forcément besoin de reconnaissance, il fait son job pour sauver des gens, pas pour avoir sa tronche en couverture de tous les magazines. Du moins, c'est ce qu'il s'était dit avant de regarder des films américains. Enfin bref, ce n'est pas en faisant semblant de réfléchir qu'il gagnerait du temps à être allongé sur son lit. Il se leva, souffla au moins une bonne dizaine de fois, et déballa ses valises. Oui, vous savez, le petit pavé à roulettes, tellement minuscule qu'on dirait un sac Barbie – le premier qui fait la comparaison entre Canada et Barbie est mort. La blonde attitude n'étant évidemment pas un facteur de rapprochement -, bah voilà, c'était ce truc sa valise. Voyager léger était tout à fait louable ... Moins de poids dans l'avion, moins de kérosène utilisé, on fait des économies, on sauve des ours tout ça quoi ... Les bulletins d'adhésion à Green Peace sont sur la table à gauche, près de la sortie, n'hésitez pas.

Encore heureux d'un côté qu'il n'ait pas trente milles valises remplies de fringues, il ne voulait pas passer pour une gonzesse. Il n'était déjà pas bien viril le pauvre, n'aggravons pas son cas. Sa peluche de castor Mister Love sur la table de chevet - promis, vous comprendrez le titre un peu plus tard -, OK, ses bouteilles de maple syrup sur la commode, OK, ses magazines BDSM, OK ... J'déconne, je voulais juste voir si vous suiviez. Tout semblait en ordre et bien rangé pour sa semaine de vacances qui n'en était pas réellement une vu les réunions qu'il allait devoir se taper. Plus que la douche et il pourrait passer la nuit tranquille parce qu'il commençait tout de même à se faire à tard. Bien sûr, je ne vais pas vous décrire la douche ... Nan mais oh, bande de pervers. Surtout que je ne vois pas ce que ça peut vous foutre qu'il se savonne la jambe droite avant la gauche. Et je ne vous dirais pas non plus si il se douche avec Kumajiro, c'est un mystère qu'il ne vaut mieux pas élucider. On pourrait passer le temps en jouant aux cartes si vous voulez ... J'aime bien le chocolat aussi ... Il fait beau dehors ... Ah ! Voilà ! Il est sorti, tous à l'attaque ! Herm. Il accrocha sa serviette autour de sa taille, renfila ses lunettes et ouvrit la porte qui séparait la partie chambre de la partie salle de bain. Quasi-automatiquement, il la referma devant lui, n'étant même pas sorti de salle de bain. Attends, il n'avait pas rêvé là, il venait de voir France dans sa chambre. La fatigue ... Comment France pourrait être dans sa chambre après tout ? Ahah, pauvre Canada, la buée, la fatigue, les lunettes mal mises, tout ça. Ce ne pouvait tout bonnement PAS être France qu'il avait vu. P'têt que Kumajiro avait mis une perruque pour lui faire une blague. Beuh, impossible, Kumajiro était avec lui dans la salle de bain, il ne sait pas encore se téléporter, ce serait nouveau. Et vous ne voulez PAS savoir ce que Kuma foutait dans la salle de bain pendant que Canada prenait sa douche. ZUTEU. Rassuré d'avoir eu une hallucination - si, si – Canada rouvrit la porte une deuxième fois. Il resta un peu bête sur le coup. Il cligna des yeux au moins trente fois, se les frotta, pencha la tête, essuya ses lunettes, il y avait vraiment France dans SA chambre, un soir, alors qu'on ne pouvait entrer qu'avec un passe. Sa première réaction ? Attraper Kumajiro et s'en servir comme bouclier humain – très courageux, j'avoue – ou comme cache embarras.

« F-France ?! Je peux savoir ce que tu fiches dans MA chambre, eh ? »

... Ne me dîtes pas que la réceptionniste avait oublié qu'elle avait loué cette chambre à Canada ... Non ... Et sur toutes les personnes possibles et imaginables, il fallait qu'il tombe sur France.
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MessageSujet: Re: Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}   Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France} Icon_minitimeMer 22 Mai - 18:32

France poussa un soupir plein de lassitude en se dirigeant vers l'hôtel censé l’héberger durant son séjour en Chine, regrettant déjà les vieilles pierres de sa capitale. Les grandes villes asiatiques...tellement de pollution qu'il avait l'impression de sentir ses cheveux se rétracter sur son crane. Et étant donné la raison de son voyage (encore de nombreuses réunions où Alfred réquisitionnera tout le temps de parole pour parler de cochons-volants-mangeurs-de-pollution), il n'y avait rien d'étonnant à propos du fait qu'il se dirigeait le plus rapidement possible vers la chambre qu'une hôtesse vraiment charmante et aimable venait de lui assigner, son porteur non-loin derrière lui. Ah, comme si France allait en plus transporter ses valises. C'est beau l'espoir.
Le rêve de France consistant a se laver immédiatement une fois arrivé dans son antre dûment payée fondit comme vernis à ongle au soleil (non, je rigole, le vernis durcit, lui...et ce n'est pas un sous-entendu scabreux, pas du tout.) quand il vit le lit. Il savait que certain hôtel n'était pas toujours soigneux quand il s'agissait de faire la lingerie, cependant il ne pensait pas que l'on pouvait engager des éléphants de mer pour lisser les draps. De plus, étant donné l'état desdits draps, ce n'était pas follement efficace. Sa réflexion sur le fait d'employer des animaux de mer dans des hôtels asiatiques, profonde s'il en est, perdit son cours quand il entendit le bruit de la douche, vit des vêtements -quoique très peu d'un point de vue français-, mais surtout une peluche de castor , posée soigneusement sur la table de nuit. Et il ne connaissait qu'un type de personne emmenant ses peluches même lors d'un séjour ;

« Dieu. Cette chambre est occupée par une petite fille Canadienne d'au plus cinq ans. Il faut que je retourne à l'acceu... »


Mais alors qu'il allait finir cette phrase, la porte de la salle de bain s'ouvrit, pour ce refermer aussitôt. Mais du peu que France avait pu entre-apercevoir, cette personne était de la même taille que lui – et PAS plus grand, non, absolument pas- et vraiment, vraiment peu habillé.
Il n'en fallait pas plus a France pour construire un scénario bien plus distrayant que le premier, incluant certaines traditions chinoises inconnues du grand public et des enfants autochtones. Non, je ne parle pas de mafia chinoise, mais de gentilles mesdames, payées pour faire de très gentilles, très gentilles choses...*kof kof*
La porte s'ouvrit une seconde fois, et alors que Francis, souriant gentiment, s’apprêtait à libérer la personne de ses fonctions – Si si, je vous jure, de toute façon il n'a pas besoin de payer pour de tels services, son charme ravageur suffit largement-, un petit, léger détail arrêta l'olibrius dans son discours, déjà tout prêt dans sa tête.
Premièrement, quoi que très mince et pas nécessairement virile, la personne se trouvant sur le pas de la porte était un homme. Ensuite, le garçon semblait être en train de faire un accident cérébral, tout tremblotant qu'il était. Enfin, celui qui se trouvait là, avec juste une serviette de bain autour de la taille et qui semblait s’être fait prendre totalement par surprise n'était autre que Canada – même si il faut l'avouer, France à passé a peu près toutes les nations qu'il connaissait avant d'en arriver au nom de celui qui se tenait juste devant lui.
En parlant de Canada, l'expression sur son visage était aux antipodes du bonheur. A ce stade là, il était tombé en enfer en passant par le Vésuve et en avait fait trois fois le tour, a cloche pied, avec Satan se moquant de lui tout du long et le piquant avec sa queue. Sans mauvais jeu de mot.
Canada, dans un élan de bravoure tout a fait honorable, se saisit de son ours et, en le brandissant comme bouclier, demanda d'une voix tremblante -pleine de courage :

« F-France ?! Je peux savoir ce que tu fiches dans MA chambre, eh ? »


France sourit de toute ses dents. Oh, ça allait être vraiment amusant.

« Hohonhon ! Bonsoir, cher ami. Je n'attendait pas de visite dans ma chambre cette nuit. Une irrésistible envie de me voir, peut-être ? Ou encore un motif un peu moins innocent, que sait-je ? En tout cas, ce promener nu devant moi...tu es bien plus coquin qu'il n'y paraît, oui ?»

France se sentait presque coupable en regardant Canada, mais il s'amusait bien trop pour ce préoccuper de ça. Il apporta ses bagages au milieu de la pièce, et dit d'une voix joviale qui aurait choqué dans ses bonnes-âmes Don Juan :

« Il semblerait que nous allons dormir ensemble ce soir ! Et pas la peine de chercher une autre chambre, tout est complet. »

Ainsi commençait la première nuit de France et Canada en Chine, dans un séjour qui se promettait bien plus que mouvementé, pour l'un comme pour l'autre.
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MessageSujet: Re: Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}   Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France} Icon_minitimeJeu 23 Mai - 19:05

Inutile de dire que le côté français de Canada n'était pas le plus développé chez lui et avait en quelque sorte, morflé avec le temps. Donc, que fait un Canadien en serviette de bain devant une personne ? Non, il ne se prostitue pas, contrairement à ce que certains pensent, il se barre en courant aussi vite qu'un Italien devant un Anglais. Quand je vous disais que sa partie française avait pris chère ... Il n'était même plus capable de rester torse nu devant quelqu'un. Enfin, ce quelqu'un n'était pas n'importe qui, il s'agissait de France après tout. Sa première réaction ? Balancer Kumajiro dans les bras de la personne en face de lui et fuir le plus rapidement possible, un pyjama en main, pour s'isoler dans la sainte salle de bain, qui n'allait pas tarder à devenir son quartier général à ce train-là, vu qu'il envisageait de plus en plus la possibilité d'y dormir afin de ne plus avoir affaire à son ... Ex-tuteur. Même si, de temps en temps, il avait beaucoup de mal à le considérer ainsi puisque France s'était battu trente minutes exactement avant de le céder à England. Autant dire que, quand il y repensait avec du recul, il était légèrement triste à l'idée de voir que la seule personne qui se rappelait de qui il était s'en foutait carrément en fait. Rassurez-vous, il ne va pas devenir gothique, trop d4rk, et se tailler les veines pour si peu, pas la peine de me fixer ainsi. Bref, sur ces bonnes pensées d'abandon paternel, Canada s'arrêta net dans sa quête du pyjama protecteur lorsqu'il entendit l'allusion graveleuse sur sa présence. Vous voyez les ordinateurs, ça plante ? Eh bien, Canada, c'pareil : il venait de planter le rouge lui montant progressivement aux joues. Contester son innocence revenait à contester celle d'un lapereau blanc angélique marchant sur un arc-en-ciel au pays des Bisounours.

« P-Pardon ? Mais, je ... N-NON ! On ne dormira pas ensemble. Jamais. »

Il venait de caler la deuxième partie de la phrase. La perspective de dormir avec France ne l'enchantait pas du tout, du tout, du tout. Il préférait presque porter ce stupide maillot de l'équipe nationale de hockey américaine que son frère lui avait fait en cadeau, pensant lui faire plaisir. Un deuxième impératif se fixa dans son esprit : trouver un autre hôtel, rapidement. Bref, il se concentra sur son premier objectif, enfiler quelque chose. Amis du bon goût et de la mode, bonsoir. Surtout, n'ouvrez pas vos yeux, vous risqueriez d'avoir votre rétine brûlée par cette explosion de couleurs, aussi appelée « pyjama », que notre sujet venait de mettre. Je vous conseille de vous rincer les yeux à la javelle, ce sera plus agréable que de voir cette atrocité. Imaginez un haut rouge pétant agrémenté de petites feuilles d'érables blanches tombant comme de la neige le long du vêtement. Au centre se trouvait une grosse tête d'élan portant des lunettes de soleil – pour avoir l'air cool -, capable de participer à une pub Freedent sans aucun problème. Le pantalon n'avait rien à envier à sa moitié, l'élan en moins. Sur les fesses, on pouvait juste lire en capital « French me, I'm Canadian » - je vous jure que ce truc existe, ce n'est pas un de mes délires. D'ailleurs, l'élan reprenait le slogan, tout sourire. Sur le coup, Canada n'avait pas réellement calculer la réplique, il n'avait penser qu'au côté pratique de l'habit ... Et puis, de toute manière, France devait être absolument nul en anglais, espérons-le. Un problème de régler, il calmerait les ardeurs du squatteur avec ça. Il ne lui restait plus que la question de la chambre à aborder. Il était hors-de-question qu'il partage avec France. Il se dirigea vers le téléphone après avoir sorti un petit papier de la poche intérieure de sa valise Barbie. Il composa le premier numéro, qui était celui d'un autre hôtel qu'il avait repéré au cas où. D'un autre côté, il n'avait pas réellement envie de changer de chambre ... Il était installé, en pyjama, avait payé d'avance avec un malus qui plus est alors l'envie de tout déménager avait fondu comme neige au soleil. Il réfléchit quelques secondes. Oh, France n'était pas si terrible que ça ... Il savait se tenir, hein ? De plus, ses jambes criaient déjà à l'idée d'avoir à fonctionner plus que pour dix pas. Il raccrocha en soupirant, résolu.

« On va dormir ensemble. Je n'ai pas le choix visiblement ... »

Il traça une ligne imaginaire séparant en deux parts égales le lit et la chambre.

« Ceci est une frontière. Interdiction de la traverser. Tu peux faire ce que tu veux de ton côté mais ne viens pas du mien. La salle de bain reste neutre. »

Il regarda son territoire. Il avait pris la partie gauche par défaut, puisqu'il avait déjà posé ses affaires sur la table de chevet. Mais un détail attira son attention, une omission atroce à laquelle il n'avait pas songé et qu'il allait sûrement payer chère : la télévision était du côté de France, tout comme ses bouteilles de maple qu'il avait installées avant l'arrivée d'un invité. Permettez-moi d'être vulgaire ... Tabernacle ! Comment allait-il survivre sans son maple ? Il le fixa désespérément, tirant la même tronche que le Chat Potté, comme s'il s'agissait d'un trésor ou de son ami le plus précieux. Voilà ! Il avait agit dans la précipitation et comme un con, il avait laissé son maple du côté obscur de la force. Il pesta intérieurement contre sa négligence.

« ... On peut peut-être faire des exceptions ... »
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MessageSujet: Re: Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}   Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France} Icon_minitimeSam 29 Juin - 19:42

France regarda Canada se briser mentalement devant lui, un sourire moqueur au coin des lèvres. Il passa de livide à rouge tomate en moins d'une seconde. Il avait du battre son propre record. Comment était il possible de rougir à un acte aussi innocent que dormir ? Ah oui, se trouver honoré par la présence de France dans le même lit.

« P-Pardon ? Mais, je ... N-NON ! On ne dormira pas ensemble. Jamais. »


C'était vraiment comique, la manière dont son visage se déformait presque juste en face de son Ex-tuteur, qui restait mine de rien très attaché a son ancienne colonie – sauf pour les doublages de films, là c'est vraiment un meurtre de la belle langue, si délicate et sno- élégante d'origine.
Mais alors que France, très amusé par la tournure de la soirée, s’apprêtait a torturer le petit canadien encore plus mesquinement, le plus jeune commis un acte s'apparentant au blasphème pour tout représentant mondiale de la mode et du luxe. Plus rapidement que Flash Gordon poursuivi par Aquaman, Canada venait d'enfiler une chose tellement horrible qu'elle ne pouvait être qualifiée sans insultes. Une...une atrocité au delà des cauchemars les plus horribles de Anna Wintour, fabriqué par le fils de leur hôtelier actuel, qui s’avère être borgne, daltonien et manchot. Nourrissant un immense amour pour les animaux, il n'était pas surprenant que Canada ait choisit un motif aussi représentatif de son pays, mais ce sourire rayonnant, malsain et pervers allait provoquer des cauchemars a France pour le reste de ses jours. Cependant, une inscription retient le regard de la Belle au bois Dormant :« French me, I'm Canadian ». Venant d'un élan, cette proposition semblait très peut tentante MAIS ! cependant, cette phrase se retrouvait également sur ces fesses.
Hum. Restait la question de la signifiance. Sans doute sexuel, mais encore une fois, un élan avec un sourire coupeur de métal ne semblait pas fait pour draguer ou séduire. Oh, et puis c'est un design Canadien après tout, Dieu seul sait ce qu'ils faisait avec leur pyjama. De toute manière, Canada n'avait sans doute pas fait attention au mots, mais au confort de ses vêtements de nuit.
Francis, troublé momentanément par les mots, en oublia de crier à l'insulte envers tout sens de la mode, ce qui laissa le temps a son colocataire d'une nuit de composer un numéro, d'un autre hotel apparemment. Il raccrocha sans avoir parlé, et se tourna vers France.

« On va dormir ensemble. Je n'ai pas le choix visiblement ... »

Sous le regard surpris de France (et toujours aussi amusé), il traça du doigt une ligne au milieu de la chambre en passant par le lit, parfaitement centrée – sans doute venant du fait que Angleterre jardinait de la même façon, au millimètre près.  

« Ceci est une frontière. Interdiction de la traverser. Tu peux faire ce que tu veux de ton côté mais ne viens pas du mien. La salle de bain reste neutre. »

Woah. France savait qu'être pudique avait un rapport avec la timidité, mais là c'était pousser le bouchon un peu trop loin ! Est ce que c'était possible ? Vu l'air désespéré et légèrement agacé de Canada, oui. Ledit timide avait un air étrange sur le visage, actuellement. Un air qui criait ''Nonqu'aijefaitjesuisunidiot'' ce genre de chose. Mais pourquoi ? Regardant le coté qu'on venait de lui attribuer, France vit tous d'abord la télévision, ce qui n'expliquait pas vraiment le désespoir de l'autre. Puis il les vit. L'horreur sucré coulant des arbres, ce sirop aussi épais que du miel, j'ai nommé le sirop d'érable. Vu le nombre de bouteilles qu'il avait embarqué pour ce voyage, ça devait être la raison de son tourment. France fit un geste vers elles, près a lui passer bien gentiment (on est français ou on ne l'est pas), mais il vit tout d'un coup les yeux de Canada. Remplis d'espoir, comme un enfant devant un faiseur de barbe-à-papa. Puis sa voix s'éleva, elle aussi pleine d'espoir :

« ... On peut peut-être faire des exceptions ... »

France était peut être gentil, mais là, c'était une opportunité à saisir au vol !

« Non désolé, ce qui est de mon coté est a moi. Après tout le mal que tu t'es donné pour tracer cette ligne, ce serait dommage de gâcher tes efforts. Où dans ce cas, je peux traverser la frontière aussi~ Par contre, Kumajiro a le droit de venir lui, oui?~ »

Sur ses mots, France ouvrit une bouteille de sirop, ameutant l'ours qui se jeta  à moitié sur la bouteille et l'avala en une gorgée. Francis en ouvrit une pour lui également, et malgré son léger dégoût, en pris un peu dans sa bouche.
'Mon Dieu, c'est dégoûtant ! Bon, concentrons nous, c'est le territoire pour lequel je me bat. Agrouu.'
Et tout en supportant difficilement le liquide épais dans sa gorge, France se douta qu'il allait déclencher une réaction intéressante du canadien accro au sucre.
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MessageSujet: Re: Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}   Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France} Icon_minitimeMar 6 Aoû - 19:26


Il avait osé, oui, il avait commis l'irréparable. C'était un cas de casus belli, même pour quelqu'un d'aussi pacifique que notre Canadien. Déjà, il était évident qu'il n'allait pas se servir de Kumajiro comme d'un pigeon voyageur. Parce qu'un ours polaire ne ressemble aucunement à un pigeon, premier argument, et parce que Kumajiro devait avoir acquis un fragment de l'âme d'Eduard Khil lorsque ce dernier avait rejoins les étoiles – Dieu, quelle poésie. Bref, par le grand jeu de la réincarnation dans je ne sais quelle religion / secte, il était possible que Kuma avait récupéré un morceau de trollite aiguë. Ou il avait juste un peu trop trainé sur les forums internet, aussi. Toi, ouais toi là devant ton ordinateur. Tu dois sûrement râler en grognant « Maiiiis, c'est impossible ! Il est trop kawaiichoupinoumignoncute ce nounours ! Regarde ses petites patounes toutes poilues ... Et ses petits sourcils ... ». Erreur mon cher ami, erreur. Voilà qui aurait pu te coûter ton réfrigérateur voire ta réserve secrète de sirop d'érable dont toi seul avait la clé et que tu étais persuadé d'avoir caché dans un endroit introuvable. Jamais se laisser attendrir. Jamais laisser un gâteau sur la table pour aller chercher une cuillère à la cuisine. Pourquoi ? Eh bien, sous ses apparences de boule de fourrure toute douce, ce machin était une sacrée enflure quand il le voulait et n'hésitait pas à trahir son maître pour un peu de maple. Bref, lui demander gentiment de franchir la ligne et de revenir du bon côté était assurément voué à l'échec puisqu'il y avait de grandes chances qu'il profite de la situation pour se goinfrer de toutes les bouteilles avec un espèce de rictus juste devant le nez de Canada, bien réfugié du côté de France. Bon, on ne va pas non plus faire passer cet ours pour le plus grand scélérat de cette Terre ... Il était sympathique quelque fois, du moins, il était une source de câlins intarissable lorsque Canada avait le cafard. Sans parler de l'hiver, un vrai radiateur sur pattes ! Et on le pardonnait facilement à cause de sa frimousse adorable ... Honnêtement, Canada pouvait difficilement lui en vouloir plus de quelques minutes à tout casser.

En revanche, si il y a bien une personne qu'il pouvait haïr dans la salle à cet instant, il s'agissait sans trop se mouiller de France. Ce sale traitre ... Vraiment, pourquoi les crosses de hockey étaient-elles interdites dans les aéroports en bagages à main ?! On n'a jamais ce dont on a le plus besoin lorsque justement, on en a besoin – oui, cette phrase est bancale. Deux choses étaient importantes pour Canada : le hockey et le maple. Tant que vous laissez ces deux choses en dehors de l'affaire, vous pouvez lui faire tout ce que vous voulez, cracher sur son honneur, le tabasser à mort, s'en servir comme serpillère, tout, il ne se plaindra jamais, ne s'énervera pas, gardera le sourire en prime. Par contre, plaisanter avec son maple alors qu'il a une réserve très limitée due au voyage – et qu'il ne s'abaissera PAS à acheter une vieille contrefaçon chinoise fait avec de la graisse de phoque et des semelles de godasse, même en manque -, c'était ouvertement lui déclarer la guerre, ex-tuteur ou pas. On ne pouvait pas dire qu'il n'avait pas fait d'efforts. Il avait essayé en voyant France déboucher la bouteille d'ignorer la provocation. Il avait fermé les yeux très fort et s'était caché la tête sous l'oreiller. Mais quand par malheur il avait ouvert les yeux quelques secondes trop tôt et qu'il avait vu son précieux nectar couler dans la gorge du blond, rien ne traduisait mieux à son esprit l'expression québecoise « Maudits Français ». Sur le coup, plus de stupide frontière. Honnêtement, il risquait quoi à la franchir, cette limite idiote qu'il avait lui-même fixée ? France allait le punir et lui mettre une bonne fessée ? Oh, il avait peur, très peur venant d'un type qui faisait deux centimètres de moins que lui – OUI, il les avait comptés. America lui ayant appris les rudiments du football américain, Canada se lança sur France et lui fit un magnifique plaquage. Il se retrouva assis sur le ventre du Français qui, sweet mother of maple, avait malheureusement déjà avalé SON maple.

« Recrache ! Recrache ! Recrache ! »

Il appuya chaque ordre par un petit bond sur le ventre de son adversaire. Bon, il n'allait pas aller jusqu'à le faire vomir ... Ce ne serait pas très glamour. D'un côté, heureusement qu'il était un poids plume parce que si on le remplaçait par son frère à cet instant, il aurait sûrement écrasé la personne en dessous de lui – oh c'mon le ricain, tu vas pas me bouder pour la centième vanne que je fais sur ton poids. Après réflexion, Canada se trouva un peu stupide de vouloir récupérer ce qu'il lui avait été dérobé. Mieux valait en réalité que France garde le contenu de son estomac, erk ...

« Si tu crois que je vais laisser passer ça, tu te trompes. Je suis à deux doigts de te faire passer par la fenêtre. Des explications, eh ? Ne me dis pas que tu voulais goûter, je sais que tu n'aimes pas ça,  tu me l'as déjà dit. Oh, tu voulais me provoquer ? Eh bien c'est gagné. J-Je ... Je boude. »

Il tenta de prendre un air menaçant ... Qui ressembla au final à celui d'un petit chaton en colère. Maiiis, c'est effrayant un chaton ! Ça a ... Des griffes ! Et des crocs ! Minuscules ... Finalement il se rabattit sur la moue boudeuse et le croisage de bras qui lui allaient beaucoup mieux bien que moins impressionnant. Il finit par se lever – il ne voulait pas France s'imagine des trucs bizarres avec son esprit tordu en étant à califourchon ainsi par dessus-lui – et s'installa sur son coin de lit en tournant le dos au criminel – en ayant récupéré au passage ses précieuses bouteilles de maple, hein. Il avait poussé le bouchon trop loin. Et qu'il ne pense pas qu'il arriverait à le rouler pour qu'il arrête de bouder. Matthew n'allait pas encore se laisser avoir si facilement ... Non, je plaisante. Il allait sûrement se faire avoir comme une banane, comme toujours. Enfin ... Comment pouvait-il réellement en vouloir à une des rares personnes qui savaient qui il était ?
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MessageSujet: Re: Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}   Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France} Icon_minitimeDim 6 Oct - 17:17

'Erreur tactique, erreur tactique !' Pensa le Français, un peu trop tard malheureusement, en voyant un blond très en colère foncer sur lui et le plaquer, d'une manière, il faut l'avouer, plutôt impressionnante, sur le sol de la chambre qu'ils partageait. La réaction du Canadien avait été intéressante, certes, mais un peu plus violente qu’espéré. Le sirop d'érable qu'il venait d'avaler fit des vagues dans son estomac, mais resta par miracle assez stable pour éviter une séance de dégobillage sur la carpette. Par chance, le Canadien qui lui sautait désormais sur le ventre était bien plus léger que son ours, ce qui lui permit de maintenir un visage presque neutre -si l'on omet le reste de surprise terrifié dans ses yeux- pendant que ledit jeune homme le menaçait.

« Recrache ! Recrache ! Recrache ! »

Okay, peut être pas si neutre que ça. En même temps, qu'est ce que Canada espérait ? Il serait assez surpris d'apprendre que le blond voudrait encore de la boisson après cela.  D'ailleurs, tout en restant gracieusement perché sur l'estomac de France, il déclara gravement et par une voix assassine des paroles funestes :

« Si tu crois que je vais laisser passer ça, tu te trompes. Je suis à deux doigts de te faire passer par la fenêtre. Des explications, eh ? Ne me dis pas que tu voulais goûter, je sais que tu n'aimes pas ça,  tu me l'as déjà dit. Oh, tu voulais me provoquer ? Eh bien c'est gagné. J-Je ... Je boude. »

Bon, funeste pour un Canadien, a peu près aussi menaçant qu'un chaton sans griffe. Mais il en reste que, malgré l'abolition des frontières, France n'était pas satisfait par la tournure des événements. Tant qu'a partager une chambre, autant la partager de façon agréable, sacrebleu ! Et puis, mine de rien, il se méfiait de celui avec qui il partageait sa chambre. Il fallait le voir jouer au hockey...Brrr. Nul doute qu'en situation extrême (comme l'idée même de se trouver a cours de maple), il aurait vraiment le courage et la force nécessaire de le jeter par la fenêtre, ce qui doit sans doute être très désagréable, nation ou pas. Une seule conclusion a se fil de pensées : convaincre (manipuler) Matthew de lui pardonner ; et s'arranger au passage pour éviter la réinstallation des frontières, qui était tombées dès le moment ou Canada était passé en mode footballeur Américain et plaqué tout droit qui lui restait de réclamer une 'distance de sécurité' ou peu importe de quoi il s'agissait. Pff, il n'allait pas le mordre quand même ! Il n'avait même pas fait de sous entendus graveleux...enfin presque...il s'était comporté comme tout gentleman l'aurait fais ! Bon, peut être que le coup du sirop n’était pas très délicat, mais c'était nécessaire pour éviter de se prendre un coup de balai si jamais il roulait de l'autre coté du lit dans son sommeil, intentionnellement ou non. Bref, il était temps de passer à l'attaque, et, c'est bien connu, les Français sont de très bons stratège !

« Allons, Matthieeeeeeeu, je m’excuse de tout mon cœur. Je voulais simplement briser les lignes que tu avais tracé entre nous ! Je pensait simplement qu'un peu de provocation te forcerais à abolir ces barrières. Ne m'en veut pas s'il te plaît. Tiens, qu'est ce que tu dirais de ça : vu que tu es trop excité* pour dormir et que je n'ai pas encore envie de rejoindre Morphée,  on pourrait passer le temps d'une manière où d'une autre ; je te laisse choisir. On à une télé, j'ai des cartes dans mon sac, et apparemment il ont oublié de te donner la clé du minibar puisque c'est moi qui l'est. Alors ? »

Le Français se demandait bien se que Canada allait choisir de faire, ou si il allait le pardonner aussi facilement. Oh, d'une manière ou d'une autre, cette soirée promettait d'être moins ennuyeuse que le marathon de porn...que la soirée de lecture qu'il avait initialement prévu. Ne le jugez pas, c'est très ennuyeux une réunion, il faut bien se détendre avant ! Et France était toujours très détendu pendant ce genre de meeting. Ce n'était pas de sa faute si le sourcillieux lui tendait la perche à chaque fois quand même ! Enfin. Ces plans habituels avait de bonnes chances d'être perturbés de toute façon, alors autant ce décontracter d'une autre manière, avec son ancienne colonie. Le Français avait actuellement vraiment envie d’embêter le blond, donc il essaya de glisser un message subliminal dans sa prochaine phrase. On est jamais trop taquin, n'est ce pas ?

« Je voulais juste que tu sache, avant de te décider, que jamais personne ne m'a battu au carte~ Si tu veux relever un défi, il n'y a qu'a demander, Hohonhonhon ! »

Voila. Subtil, délicat, parfait. Il ne restait plus qu'a attendre la réponse de Canada, qui se trouvait toujours sur son coin de lit.


* : nope, pas de perversité, Canada a simplement fait un peu trop de plaquage dans une chambre d’hôtel pour passer une nuit tranquille et calme.
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Canada

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MessageSujet: Re: Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France}   Lorsque Mister Moose dut partager sa chambre avec Mister Love {France} Icon_minitimeDim 20 Oct - 19:46


Alala, France ... Si il y avait bien un type capable de faire culpabiliser Canada rien qu'avec un mot, c'était bien lui. Sûrement une vieille réminiscence de la période coloniale du petit qui lui criait que ce n'était pas bien du tout, du tout, de faire bobo au corps ou au cœur de son papounet chéwi. Matthew jouait distraitement avec la peluche de castor posée auparavant sur sa table de nuit. Je dirais bien qu'il lui tripotait nerveusement la queue mais, ce serait un peu trop graveleux et nous savons tous que ce genre d'insinuations lourdingues ne font absolument pas parties de mon style. Qu'aurait fait Mister Love dans une situation semblable ?

Pour la petite histoire, cette peluche, le fameux Mister Love donc, avait été entièrement fabriquée à la main par Francis qui l'avait gracieusement offert à Canada quand il était petit. C'était un héro qui se battait vaillamment contre son pire ennemi, le terrible Sir Bear, un ours anglais aussi antipathique que machiavélique à gros sourcils, en compagnie de Mister Moose, un élan un peu maladroit , voire carrément inutile quelques fois. Mister Love, c'était  l'idole de Canada quand il était gamin. France lui racontait des histoires tellement géniales sur l'animal ... Superman pouvait se cacher dans ses collants. Bon, mieux valait ne pas faire attention aux morales des contes, puisque généralement, ils étaient fortement, trèèèèès fortement, connotés sexuellement. Heureusement, Canada n'avait jamais compris cette part obscure dans le comportement du rongeur. Pauvre esprit innocent ...

Quoiqu'il en soit, Mister Love ne serait pas resté ainsi dans son coin à tourner le dos à une personne qui comptait pour lui. Il se serait relevé, oui, il se serait mis debout face à ladite personne, le poing fermé débordant de fierté et lui aurait assurément fait un énorme câlin. Pas vraiment étonnant pour le défenseur de l'amour et de l'esthétique de l'univers animalier. Matthew n'allait pas en venir à telles extrémités ... Non mais oh, un contact aussi rapproché, vous voulez sa mort ou bien ? Il posa avec sa délicatesse de bûcheron sa peluche à l'endroit où elle était initialement puis se retourna, le plus grand sourire qu'il pouvait offrir collé sur son visage.

« Désolé. E-Excuse-moi. »

Non d'un élan en jupe, au lieu de se jouer son rabat-joie de base, il n'avait qu'à s'amuser ! Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas partagé du temps avec le barbu en tête-à-tête. Classons l'incident du maple et passons à autre chose. Il fallait qu'il profite, qu'il s'amuse, un peu comme lorsque les filles organisent une pyjama party. Voilà, c'était sa pyjama party avec Francis. Ils allaient jouer ensemble, se marrer, raconter des potins, s'échanger des secrets comme n'importe quelles adolescentes pré-pubères en rut devant un poster des One Direction.

La télévision, pas assez fun, le mini-bar était tentant ... Seulement Canada n'avait pas très envie d'être bourré. Son French mode était enterré au plus profondément de son inconscience et il ne désirait en aucun cas qu'il en sorte sous l'effet de quelques verres en trop. Bref, il ne restait plus que les cartes.

« Va pour les cartes alors. Prépare-toi à te prendre la raclée de ta vie ! »

Il rigola doucement. Il avait de l'entrainement après tout : quand Céline Dion avait chanté à Las Vegas, il avait été faire un tour dans les casinos. Enfin, tout dépendait du jeu et des règles qu'allaient lui fixer France ... Un poker, ce n'était définitivement pas pareil qu'une belote. Malgré tout, Matthew se demandait s'il n'allait pas laisser gagner le Français. D'accord, son esprit de compétition s'indignait face à cette pensée, néanmoins, connaissant la mauvaise foi et l'incroyable attitude de mauvais joueur / perdant de l'oiseau en face de lui, il n'avait pas vraiment envie de subir cela.

Et puis bon, son ex-Papa était déjà un loser dans l'âme ... Ça lui ferait sûrement plaisir de gagner au moins une fois quelque chose dans sa vie. Canada s'assit en tailleur, Kumajiro fermement ancré dans ses bras. L'ours n'avait pas l'air ravis, pourtant il ne disait rien, un espèce de sourire en coin collé sur la face, à croire qu'il savait d'hors-et-déjà comment tout ceci allait se finir.  

« J'y pense, tu ne préfères pas te mettre en pyjama avant, eh ? Ce serait bête que tu froisses tes si beaux vêtements ... »

On percevait à peine une légère moquerie en-dessous, à peine. Rooo, il avait bien le droit de le taquiner un peu.
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