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| Sujet: Des petits OS venu du froid Sam 4 Fév - 21:45 | |
| Je poste ici parce que je n'ai pas trouvé de topic de galerie u__u DenmarkxNorway en mode nyotalia. Deathfic.- Spoiler:
Un matin. Un cimetière.
Tu te tiens encore debout devant la même tombe. Le vent soulève un peu de ta longue chevelure couleur du soleil tandis que tombe autour de toi des flocons de neige. Cette neige qu’elle aimait tant. Tu a toujours ce même bouquet à la main. Des roses, symbole d’amour. Des roses aussi blanches que la neige qui tombe doucement autour de toi. Tu retiens tes larmes, difficilement mais tu les retiens. Parce que tu sais qu’elle n’aimait pas te voir pleurer et parce que ton orgueil te l’interdit aussi. Ce foutu orgueil. Tu regrette tant de chose. Tu regrette de n’avoir pas passé plus de temps avec elle, de ne pas lui avoir assez fait l’amour…de ne pas lui avoir dit plus de « je t’aime », elle qui passait son temps à te le dire dans l’intimité de votre appartement.
Tu lui parle de ta journée, de tes collègues qui tentent de te remonter le moral, à leurs façons, certes maladroite mais touchante. Tu lui parle de son grand frère qui t’aide aussi, même si c’est maladroitement, même si tu sais qu’il t’en veut toujours de lui avoir enlevé cette petite sœur qu’il adorait tant…même si tu sais qu’il te tient pour responsable de sa disparition.
Tu essaye de lui en vouloir, de t’avoir abandonné elle qui t’avais juré ne jamais t’abandonner mais à la fin c’est à toi que tu en veux. Tu t’en veux de ne pas avoir réussi à la protéger et à la garder auprès de toi.
Elle a toujours eu la santé fragile, tu aurais voulu l’envelopper dans du coton et ne jamais la laisser partir. Tu te souviens de son rire quant tu lui as dit. Tu te souviens surtout de tes rougeurs quand elle t’a répondue que toi et ton amour étiez ce coton protecteur pour elle.
Tu te souviens de tout. De ses rires et de ses sourires, si rare en publique mais qui jaillissait lorsque vous étiez seules toutes les deux. De cette facette que toi seule connaissait d’elle qui était toujours si froide et réservée en public. Tu te rappelle avec une acuité presque cruelle de sa peau pâle de petite poupée de porcelaine qui rosissait sous tes compliments…que tu t’amusais à faire rosir, bien souvent, par des caresses lui prouvant ton amour pour elle.
Tu te rappelle de ses gémissements et de ses soupirs. De sa voix si douce quémandant toujours plus. Tu te rappelle de la douceur de sa peau que tu aimais parcourir de tes mains et de ta bouche. Tu te souviens des moindres détails de ce corps que tu aimais tant. Ce corps et cette femme que tu ne peux maintenant retrouver que dans tes rêves, parce que le monde des rêves est le seul endroit où tu peux la retrouver, elle, si belle, si vivante. Il n’y a que dans ce monde des rêves que tu peux à nouveau la serrer dans tes bras, respirer son odeur de lilas et de bruyère. Dans tes rêves tu peux pleurer, tu sais qu’elle te réconfortera. Mais quand tu te réveille le matin et que tu sens qu’il manque un corps blotti contre le tien tu dois à nouveau lutter contre tes larmes et contre ce cœur en miette.
Elle te manque, atrocement, chaque jour plus encore que le précédent. Cela fait pourtant 3 ans qu’elle est partie. Mais c’était la femme de ta vie. Celle que tu as épousée. Celle qui à porter l’enfant que vous auriez élevé ensemble si elle avait vécue.
Tu te rends compte que tu as perdu la bataille contre les larmes qui ont envahie tes joues. Tu es rejointe par un enfant de 3 ans, tout emmitouflé. Il a des cheveux d’un blond très pâle et des yeux couleur lilas.
Tu lui donne une rose de ton bouquet et tu pleure encore plus en le voyant s’agenouiller devant sa tombe pour y déposer sa fleur. Tu pose le bouquet à ton tour et tu le prends dans tes bras.
Tu lui parle d’elle. De cette femme que tu as aimée et que tu aime encore. De cette femme qui l’a porté et mis au monde. De cette femme morte pour lui donner la vie. Tu souris au petit être qui essuie tes larmes en te disant qu’il t’aime et qu’il aime aussi sa « mamma engel ». Et toi tu continue de lui parler d’elle, de cette seconde maman qu’il ne connait qu’au travers de ce que toi et son oncle lui en dites.
Tu espère bien faire avec lui, tu veux bien faire avec lui. Parce que tu l’aime autant que tu as aimée celle qui l’a mis au monde. Tu le repose par terre et le regarde partir vers ta voiture.
Tu pars à ton tour. De toute façon tu reviendras le lendemain. Avec un bouquet de rose blanche a la main.
Donc voilà l'un des OS promis avec les persos hetalia qui rencontre les personnages de dessins animés, pour cet OS j'ai donc choisi Pocahontas et Chibi!Alfred. - Spoiler:
Il était à l’affût. Il patientait, cherchant une faille dans l’attention de sa proie. Quand il eut crût l’avoir trouvé, il se précipita, oubliant toute prudence, tout sang-froid, vers cette proie qui lui tendait les bras. Mais en oubliant les règles de chasses il avait trahi sa présence et la proie l’attendait, sur ses gardes, l’ayant entendue arriver.
Un combat féroce s’engagea alors entre le chasseur et sa proie. Ce combat féroce se termina, étonnamment, sans douleur et sans aucune effusion de sang. Non il se termina dans une effusion de rire. Celui cristallin et pur d’un enfant. Celui clair et chaleureux d’une jeune fille pas encore tout a fait femme mais plus tout a fait une enfant non plus.
- Je t’ai encore eu petit Papoose, fit la jeune fille - Ce n’est pas vrai j’ai failli t’avoir cette fois ! se récria l’enfant en croisant les bras sur sa petite poitrine, le visage figée en une moue boudeuse. - Tu le dis toi-même petit Papoose, tu as failli m’avoir, un chasseur qui ne sait pas chasser ne sera jamais un bon mari pour une femme tu dois le savoir - Moi je veux épouser personne d’autre que toi ! - Tu es gentil Papoose, sourit la jeune femme - Arrête de m’appeler comme ça ! s’exclama l’enfant - Et pourquoi devrais-je arrêter alors que c’est ce que tu es ? un petit Papoose, un tout petit petit petit Papoose, chantonna la jeune indienne en souriant
Une nouvelle bataille s’engagea entre l’indienne et l’enfant blond. Ponctuée de rire et de taquinerie en tout genre.
- Dis Pocahontas ? demanda le petit garçon présentement assis a côté de la jeune indienne - Oui petit Papoose ? fit la jeune indienne avec un sourire
Elle l’observait, ce petit être. Il était petit pour un Papoose. Et surtout il ne ressemblait pas a un indien. Il avait la peau rosée comme la peau d’un louveteau a peine née, les cheveux aussi jaunes que le soleil et les yeux aussi bleus que l’eau de la rivière ou que le ciel d’azur sans nuage. De son côté, l’enfant sans nom observait l’indienne. Elle avait la peau dorée presque aussi sombre que l’écorce des chênes clairs et ses yeux, un peu tiré sur les côtés étaient d’un brun chaleureux. Elle possédait de beaux cheveux noirs aussi Pocahontas. Des cheveux dans lesquels il adorait joué.
- Tu m’emmène quand voir ta grand-mère ? - Pas encore Papoose, quand tu seras plus grand - Mais je suis plus grand ! même que je suis super fort aussi ! la dernière fois j’ai réussi à soulever un bison tout seul !
Pocahontas ne put retenir un sourire en l’entendant.
- Je sais tu que tu es fort petit Papoose mais il te faudra attendre encore un peu avant de rencontrer Grand-mère Feuillage. Allez viens Papoose, nous allons ramasser des herbes médicinales pour le chaman
Elle prit l’enfant dans ses bras et se dirigea vers la forêt. Ils passèrent une heure à récolter des herbes, Pocahontas décrivant au petit être quelles plantes étaient comestibles ou non. Il apprenait vite, très vite…peut-être trop vite. C’était aussi pour cela qu’il faisait un petit peu peur aux autres villageois. Nul ne savait d’où il venait, ni qui il était. Il semblait n’avoir pas de parents. Il était un peu énervant à courir partout en criant a tue-tête qu’il était le meilleur et qu’il sauverait tout et tout le monde. Mais il était attendrissant dans sa naïve jeunesse. Pocahontas adorait s’occuper de lui. C’était comme un petit frère ou un fils, elle l’éduquait, lui inculquant les bases de la chasse et de la cueillette.
Elle sourit au petit être endormi dans ses bras. Ce soir elle parlerait à son père. Il faudrait trouver un nom à ce petit être qui faisait partie de leurs vies. C’était impératif et cette fois ci il était hors de question que son père ajourne la conversation.
Ce soir, ce petit être blond, qu’elle consolait quand il se faisait mal ou qu’il avait fait un cauchemar, deviendrait son fils. Et son père n’avait vraiment pas intérêt à lui dire non.
Un petit OS, bon je trouve que j'ai fait Peter OOC et pareil pour les autres persos >< mais si ça se trouve tu l'aimeras ^^. La Sve Family a l'honneur avec Nyo!Finlande. Se passe dans un univers alternatif donc les personnages ne sont pas des nations. Johan = Danemark, Liv = Norvège, Tina = Finlande. - Spoiler:
Il était aussi excité qu’une puce. Il allait être grand frère ce n’était pas rien tout de même ! Il devrait prendre soin de sa petite sœur. Parce que oui il ne pouvait avoir qu’une petite sœur, parce que les petites sœurs elles sont mignonnes, fragiles et puis qu’on peut les câliner sans qu’elles ne disent rien parce qu’elles aiment les câlins. - Moi je vais avoir une petite sœur ! Et pas toi ! Telle était la rengaine qu’il servait à ses camarades de classe. Et ce, depuis qu’il savait que sa maman attendait un bébé. Bien sûr qu’il savait que sa maman et son papa n’était pas ses vrais parents, mais il s’en fichait. Lui ce qu’il voyait c’était que sa mère et son père le traitait comme leur propre fils et ça lui suffisait.
Bien sûr, il avait aussi peur que l’arrivée de cette petite sœur fasse que ses parents ne l’aiment plus mais quand il en avait parlé avec son cousin Nataniel, ce dernier l’avait rassuré. Lui aussi avait cru que ses parents ne l’aiment plus a l’arrivée de ses autres frères. Mais ce n’était pas le cas. Peter savait maintenant que ses parents ne s’occuperaient plus autant de lui a cause de sa petite sœur mais que ça ne voudrai absolument pas dire qu’ils ne l’aimeraient plus. Et puis ça prouverait à ses parents qu’il savait s’occupait tout seul de lui-même.
Il avait déjà commencé en préparant tout seul le petit déjeuner. Il avait d’ailleurs fait la surprise à ses parents. Du chocolat chaud pour sa maman, du café pour son papa et un autre chocolat chaud pour lui. Il avait fait griller les toasts lui-même et avait même beurré une tartine pour sa maman et une autre pour sa petite sœur. Et puis c’était devenu une habitude de dimanche matin, il préparait le petit déjeuner et ils le prenaient tout les trois, « tous les quatre » avait rectifié Peter en pointant le ventre de sa maman ce qui les avaient fait rire.
Et il avait regardé mois après mois le ventre de sa maman s’arrondir. Il se souvenait aussi de la première photo qu’il avait faite tout seul, sans Berwald derrière lui pour tenir l’appareil. Il avait pris son papa en train de faire un bisou au ventre de sa maman qui caressait les cheveux blonds de Berwald en souriant tendrement.
Il se souvenait aussi de sa première bagarre à l’école. Sa toute toute toute première bagarre sérieuse a l’école. L’un de ses camarades de classe avait insulté sa mère, il avait dit qu’elle était obèse et pas belle. Bien sûr qu’il savait que sa maman était grosse mais c’était a cause du fait qu’elle attendait sa petite sœur. Et il s’était jeté sur l’autre. D’habitude personne n’intervenait parce qu’au bout de 2 minute ça s’arrêtait, ça se disait pardon et ça repartait jouer comme si de rien n’était. Sauf que là ça avait duré plus de 2 minutes et que Peter avait eu l’arcade sourcilière d’ouverte…mais au moins, comme il l’avait expliqué a son papa, l’autre avait perdu une dent. Bon son père l’avait puni pendant une semaine mais sa mère l’avait remercié pour avoir pris sa défense même si elle l’avait grondé pour s’être battu à l’école.
Et là il était en train de parler avec Amy, une petite australienne arrivé la semaine dernière et avec laquelle il avait bien sympathisé. Il lui expliquer que sa petite sœur ne devrait pas tarder a arrivé et tout le tremblement. Il attendait justement son papa pour qu’il l’emmène chez eux.- Peter ! Ce n’était pas la voix de son papa mais celle de son oncle, Johan. Lui et son père ne s’entendait pas très bien, sa mère et sa tante lui avait déjà dit qu’ils s’étaient beaucoup battu étant jeune. D’ailleurs il ne comprenait pas pourquoi tout le monde disait que sa tante était froide et insensible, il suffisait de la voir avec Nataniel ou ses autres enfants…même avec lui, Liv était quelqu’un de très chaleureux…même si elle tapait souvent son oncle Johan. - Tonton ? Qu’est-ce qu’il y a ? - Ta petite sœur arrive Peter, allez viens - J’ARRIVE ! Peter dis au revoir a Amy et courut rejoindre Johan qui l’emmena dans la voiture. Ils arrivèrent à l’hôpital après 25 minutes de questions et de route. Johan emmena Peter jusqu'à la salle d’attente dans laquelle les attendaient déjà ses 3 cousins, Nataniel, Hakan et Soren ainsi que sa tante, enceinte de 5 mois. - Elle est où maman ? Et papa ? - Ils sont dans la salle là tu vois ? fit Johan en montrant une salle- Pourquoi je n’ai pas le droit d’entrer moi ? - Parce qu’il n’y a que les papas qui ont le droit d’être avec les mamans quand elles accouchent Peter, expliqua Liv en surveillant Hakan et Soren, ces deux là passant leurs temps à se battre- Ton père viendra te chercher quand ta petite sœur sera là Peter, dit Johan - D’accord, fit Peter en allant s’asseoir a côté de Nataniel- Si tu a des devoirs tu n’a qu’a les faire Peter, ça te fera passer le temps, fit Johan en s’asseyant a côté de Liv qu’il enlaça
Et l’attente commença. Peter fit ses devoirs avec l’aide de Nataniel de deux ans son aîné. Liv somnoler contre Johan. Son oncle lui avait expliqué qu’elle attendait des jumeaux et que c’était pour ça qu’elle était fatiguée. Il comprenait, sa maman a lui dormait beaucoup aussi depuis qu’elle attendait sa petite sœur.
Après ses devoirs, il avait remarqué que sa tante dormait carrément et avait donc veillé sur ses cousins en discutant avec Nataniel. Il s’obligeait à être calme alors qu’il avait qu’une seule envie, courir partout. Il était si excité.
Et enfin au bout de 9heure d’attente, son père sortit de la salle. Sa tante s’était réveillé une heure avant et hocha la tête vers Berwald.
Peter courut jusqu'à son père, il trépignait presque d’impatience. Berwald posa simplement sa main sur son épaule et il l’entraina dans la salle.- Peter, approche, sourit Tina
Elle semblait épuisée mais souriait et tenait contre elle un bébé dans une couverture rose. Peter approcha doucement et sourit à sa maman. - Peter je te présente ta petite sœur, Berwald et moi voulions que ce soit toi qui lui donne son nom, fit Tina en lui présentant le bébé.
Peter fut aussitôt sous le charme de ce bébé aux grands yeux bleus. Il approcha son doigt en tremblant un peu. Elle semblait si fragile cette petite sœur qu’il lui semblait qu’un seul faux mouvement pourrait la casser. Il se figea complètement quand le bébé saisit son doigt.- Alors ? demanda Tina en souriant- T…Tuija, fit Peter, fasciné par la petite
Tina sourit à son mari. Tuija était le nom de l’héroïne favorite de Peter dans un dessin animé pour enfant. Elle combattait les méchants avec l’aide d’esprits gentil et un brin farceur.
Il souriait Peter, indifférent aux adultes qui déambulait autour de lui. Lui était fasciné et absorbé par ce petit être qui lui tenait le doigt et qui venait de naître. Il commençait déjà à lui annoncer tout les projets d’avenir qu’il avait formé pour eux deux, lui dire qu’il la protégerait de tout le monde. - P’ter, on doit l’sser m’man s’rep’ser, fit Berwald en lui posant la main sur l’épaule- D’accord papa, fit Peter en retirant son doigt a regret de la petite main chaude, à plus tard maman, à plus tard petite sœur, fit-il en leur faisant un bisou a toutes les deux.
Ils sortirent de la chambre et Johan vint voir Berwald, Peter crut qu’ils allaient encore se battre. C’était impressionnant quand même. Mais au lieu de ça Johan dit du bout des lèvres « félicitation » avant de tourner les talons pour s’éloigner. Liv aussi dit félicitation à Berwald avant de rejoindre Johan. Peter leur dit au revoir tandis que la famille Andersen repartait. Lui fit un câlin à son papa.- On rentre à la maison ? dis papa ? demanda Peter, et on revient demain voir maman et Tuija ! - Ja, on ‘va, fit Berwald en entrainant Peter
Ils reviendraient le lendemain. Peter avait hâte, surtout qu’on était un vendredi aujourd’hui et que demain était un samedi, donc il pourrait passer la journée avec sa maman et sa nouvelle petite sœur. Qu’est-ce qu’il avait hâte !
Voilà un deuxième OS sur un threesome Autriche/Prusse/Hongrie. Je l'ai écrite en écoutant en boucle la chanson 4 Mots sur un piano, chanté par Jean-Jacques Goldman, Patrick Fiori et Christine Ricol Quand nous sommes en PDV de Prusse le texte est en normal Quand nous sommes en PDV d'Autriche le texte est en grasQuand nous sommes en PDV d'Hongrie le texte est en gras-italique- Spoiler:
Comment en sommes nous arrivés là ? Nous étions si heureux tout les trois. Et quatre mots posés sur le piano du salon avaient tout foutu par terre. Ces années de bonheur que nous avions vécu, perdues…envolées a jamais. Pourquoi es-tu partie ? Pourquoi ? Tu sais que je t’aurais apporté bien plus que l’autre guignol à lunettes, que ce petit scribouillard qui ne sait pas révéler ses sentiments. Tu étais ma reine. La reine qui régissait tout mon univers. Tout tourné autour de toi, absolument tout. Je me rappelle de tes yeux. Ces si beaux yeux. Ces magnifiques yeux émeraude. Si beaux, si étincelant. De vraies pierres précieuses. Je voyais mon avenir dans tes yeux tu sais ? Cet avenir que je ne possédais plus jusqu'à ce qu’il se reflète dans tes immenses yeux verts qui brillait de rire et de joie. Il suffisait que tu les pose sur moi ces yeux pour que je fonde instantanément. Tes yeux. Je voulais qu’ils ne regardent que moi, qu’ils ne voient que moi à travers la cohorte d’hommes et de femmes qui t’entoure. Je suis un égoïste. Mais qu’y puis-je ? Depuis cet hiver russe, ton rire c’était ma joie, je m’évadais et atteignait les cieux étoilés tant de fois contemplé en ta présence. Je suis égoïste et tu le savais. Vous le saviez tout les deux. Il te fallait toi toute seule pour moi tout seul. Comment en est-on arrivé là ? Dis-moi-toi qui dis tout savoir ? Pourquoi ne me l’as-tu pas laissé ? Tu savais que j’avais besoin d’elle. Elle est mon oxygène. Sans elle j’étouffe. Sans elle je suis pareil a l’assoiffée qui rêve a l’oasis. Elle m’apparait dans mes rêves, mais jamais je ne peux l’attrapée. Elle m’échappe en riant mais je vois bien qu’elle pleure. A cause de ton égoïsme on l’a perdue, a tout jamais. Ses ailes d’ange l’ont emmené loin de toi et de ton égoïsme. Je sais. Je suis aussi fautif que toi, moi aussi je la voulais pour moi. Moi aussi je ne rêvais que de l’avoir que pour moi. Tu sais pourtant que je l’aimais depuis bien plus longtemps que toi. Pourquoi ne t’es-tu pas effacé ? Pourquoi t’es-tu incrusté dans notre histoire ? Maintenant je l’ai perdu, et jamais je ne pourrais la ravoir. Elle m’est à nouveau hors de portée. Je l’aime tellement. Je ne voulais que son bonheur. Et son rire. Par tous les compositeurs. Rien que son rire ressemblait a la musique des anges. J’aurais pu passer des jours à l’entendre rire. Je suis un égoïste moi aussi. Il me la fallait à moi aussi. Je suis un être ignoble. J’ai voulu emprisonner un ange dans une cage et l’ange s’est débattue J’ai voulu garder un ange pour moi et l’ange s’est envoléVous êtes deux parfaits idiots. Pour moi vous étiez comme les deux facettes d’une même pièce. J’avais besoin de vous deux pour vivre en harmonie. Pourquoi ne pouviez-vous simplement le comprendre ? Vous avez toujours été en rivalité, toujours. Pourtant vous avez fait des efforts pour vous supporter. Je l’ai vu…je l’ai remarquée. Mais vous ne pouviez vivre ensemble. Le bonheur n’était pas fait pour durer. Et un jour tu m’as mise au pied du mur. Soit lui Soit toi. Mais je ne pouvais simplement pas choisir entre l’un de vous deux. Pour vous je n’avais que deux solutions, te choisir et le laisser ou le choisir et te laisser. Mais j’ai choisi une dernière solution. Même si mon cœur est en miette. Même si je sais qu’il me faudra du temps pour m’en remettre.
Si je ne peux pas vivre avec vous deux alors je ne veux vivre avec aucun d’entre vous.
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