Switzerland qui erre à la recherche de... [pv Scotland]

L'Espagne, magnifique pays qu'était cette contrée, chaleur, espoir, soleil, c'était parfait pour cultiver, et encore mieux être de bonne humeur, le soleil était source d'espoir, source de bienfaisance. Que dire de plus ? Il fait chaud ? Et alors ? La chaleur était quelque chose d'incroyable ! Ne cherchait donc la petite bête dans un pays ensoleillé ! C'est ainsi et sur cette pensée que l'homme du Nord, de la Pluie, du Brouillard, des Lochs arriva en Espagne. En balade ? Surement. A la recherche de whisky ? Surement pas, du vin ? Non mais ne le prenait pas pour France. Pourquoi était-il là alors ? Simple hypothèse : fuir le United Kingdom ? Exact ! Notre cher homme du Nord, fuit ce rassemblement de pays et province. Après tout, rester en Grande Bretagne avec pour conscience de savoir que son cher et tant "aimé" frangin y était, lui était plus qu'insupportable, une nouvelle tentation pour lui faire la tête au carré, une nouvelle tentation pour brûler toute sa réserve de thé, le bourrer à l'alcool, le faire fumer... tant de chose tentatrice à lui faire ! C'est bien pour ça qu'il a "fuit" ses propres terres pour aller dans un endroit neutre ? Non, il n'ira jamais en Suisse, trop fou ce pays, et raciste d'après lui, surtout qu'ils tenait entre leur main la douane et ça ! C'était vraiment pas de bien venu, à peine passé la frontière on lui aurait confisqué ses cigares, cigarettes et alcool ! Alors non merci, pas la Suisse. C'est bien pour ça que Mister Scotland préféra un pays chaud qui n'est pas trop en colère avec le crétin de frangin qu'il a, après tout il s'en fout si ce pays était en colère, il était là en "touriste".

C'est ainsi qu'il se retrouva ici, en Espagne, magnifique pays, avec de la chaleur, du soleil, des filles, de l'alcool, et des cigarettes.... pas chère du tout ! Tout compte fait, Ecosse viendra souvent ici surement, le tabac n'est pas cher bon point ! Vêtu de son célèbre habit d’apparat bleu marine, avec par-dessus la fameuse croix blanche de l'Ecosse, attention on ne rigole plus, monsieur Allister n'avait pas voulu arriver en kilt et non il ne mettrait ou plutôt ne remettrait plus jamais ce kilt de sa vie... sauf s'il est invité chez la Reine d’Angleterre cela va de soi. Un cigare au coin de ses lèvres, le regard de jade aussi perçant que celui d'un fauve sur l'enseigne du café, ses cheveux de feu bien coiffés, il s'avança, oui il avança lentement et.... Et non, monsieur ne perdit pas son habitude, il ouvrit la porte d'un coup de pied, sourire au bord des lèvres, l'air frais de la climatisation lui arrivant en pleine figure, il avança, mains dans les poches l'air de rien.

Il posa son postérieur sur un tabouret, soufflant de côté la fumée grisâtre et épaisse, fixant l'homme à côté de lui. Tiens, tiens, mais qui voilà, n'était-ce pas ce nimbus de Suisse ? Son sourire s'élargit, il tapota de son pied gauche le sol comme s'il y avait une quelconque musique. D'un air tout à fait innocent il parla.

Il n'était aucunement surtpris par le comportement complètement idiot et futile de ce cher Suisse, après tout n'était-il pas "exclue" de l'ONU ? Si ? Eh bien, il ne voyait pas pourquoi cette chose devait lui dire des choses qu'il n'avait pas encore fait, car oui, il n'avait pas encore roulé les douaniers, ça ne lui servait à rien, il les achetait, puis un point c'est tout. Il lâcha un soupir, complètement dégoûté de l'attitude de ce pseudo-neutral, vraiment il existait des pays de fou ici dans le monde. Il pivota légèrement pour poser son coude sur le comptoir et caler sa joue dans la paume de sa main.

Il avait envie de ricaner ? non, il était on ne peu plus sérieux, ses sourcils se fronçant. Il croisant par la suite ses bras contre son torse, réfléchissant rapidement à tout ça, il pensait à plusieurs choses en même temps, devait-il le laisser à son triste sort le mollusque ? Ou bien devait-il rester et picoler une bonne boisson alcoolisé ? Après tout, il avait du temps à perdre, et retourner là-haut.... pas pour lui, sinon il sentait qu'il allait rester dans sa piaule pendant un long moment, un très long moment. Il leva un doigt, hélant le barman.

Scotland lâcha un profond soupir, vraiment que tous ses pays pouvaient être prévisible, c'était presque désespérant. Il vit son verre arriver, il remercia d'un hochement de tête de barman, prenant le verre pour en boire son contenu, une gorgée : doux et sucré, la fleur d'orange était justement bien dosée.Une second gorgée, l'alcool très léger et agressif par la suite : une bonne boisson, mais qui n'équivaut pas au Whisky ! Seul alcool digne de ce nom !

L'écossais laissait le pauvre erre lui répondre, vraiment que venait-il faire là... sa frangine ? Ah ouais... pas bête, lui faire refiler le boulot au frère, 'fin pseudo-frère on va dire. Il but une nouvelle gorgée, puis entendit Suisse s'étouffer, il le regardait du coin de l'oeil, envie de rire ? Non, pas spécialement, son regard n'exprimait rien devant cette scène. Le verre toujours en main, il but une autre gorgée, qu'ils étaient fragile ces Suisses, un nouveau soupir, il le laissa reprendre son souffle, enchaînant directement.

Une nouvelle gorgée, son bras valide sur le comptoir, il avait vraiment l'attitude d'un alcoolique, mais il en était un dans un certain sens, il avait l'habitude de boire dans les pub, personne ne pouvait le nier, il était dans son élément, même la boisson des russes : la Vodka ne pourrait lui faire avoir un malaise comme celui du Suisse. Reposant son verre sur la surface plate de son appuie, il porta deux doigts à ses lèvres, enlevant le cigare pour souffler la fumée grisâtre, tapotant du bout de son index le cigare pour laisser tomber la cendre dans le cendrier. Frottant par la suite son pouce sur son arcane sourcilière, vraiment à quoi cela servait de vouloir boire un truc si on supporte pas, il ne dit rien, n'en voyant pas l'utilité. Que dieu le garde, les Suisses sont tous des fous et des gens qui cherchent à tenter quoi que se soit, pour se montrer égale de l'autre. Il soupira encore une fois, haussant les épaules, les yeux rivés vers le ciel.

Un sourire en coin s'étira sur les lèvres, un sourire espiègle, qui s'effaça lors d'une nouvelle gorgée et d'une nouvelle inspiration, il était un peu blasé ? Surement, il ne le savait pas lui-même. Dans tous les cas, il n'était pas dans son monde, pas encore. Un nouveau soupir, il héla le barman pour qu'il lui donne du vin, un de ses meilleurs cru pour soulager la conscience du pauvre Suisse. Ce que fit le barman tout de suite, lui laissant la bouteille, il la prit et versa le liquide dans le verre du Suisse.

Cul-sec, feu du Sud dans la gorge, lui arrachant la gorge, le laissant ainsi se sentir dans un bien-être agréable. Sangria, boisson de l'Espagne était un alcool pour oublié tout soucis, tout problème, mais espérance, mais désespoir, il avait fallut que le pauvre erre parle. Son regard était dirigé vers le point invisible sur le plat du comptoir, un regard semblant vide. Puis une bouteille qui arriva. Son dos se fit droit, sa main attrapa la bouteille lentement, et l'ouvrit, un bon alcool inconnu, une bonne boisson d'un temps ancien, un bon rhum, voilà ce qu'il y avait dans la bouteille. L'odeur âcre était là une façon de reconnaître pareil cru, pareil liqueur de feu. Il versa l'alcool dans son verre, pour ensuite donner la bouteille au Neutre. Cul-sec, reposant fortement le verre sur le comptoir, sourcils froncés, paupières closes, inspirant fortement. Ça arrachait les papilles et la gorge, mais c'était bon.

Tête toujours baissée, il souleva ses paupières pour observer du coin de l'oeil, d'un oeil acéré et mauvais le Suisse. Le vert de ses rétines étaient d'une sombre consistance, il enrageait presque, de quoi il se mêlait, de quel droit il osait lui parler de cette façon ? Qui était-il pour lui dire ça ? Un pays ? Ouais et alors ? En quoi ça le regardait ! Un grognement, venant directement du fond de la gorge, une envie de tout casser ? Non pas encore, pas assez ivre pour faire ça. C'est d'un coup d'épaule qu'il écarta le blond, d'un coup de poing qu'il fit sauter le verre sur le comptoir, le faisant trembler. Son cigare venait même de tomber en cendre, une inspiration trop forte, vive les cendrier dans ce cas-là. Tout tomba là-dedans.

Le regard vert et entièrement assombrit par une colère quelconque, il le regarda de haut, son nez plissé, ses lèvres retroussées en un rictus agressif. On aurait dit qu'il allait le tuer, mais tout redevint calme, son visage redevint neutre et plus rien, mais il continuait de le fixer, oui cette chose blonde devant lui qu'il haïssait comme tous les autres pays. Il était parfaitement calme, ou du moins il montrait une façade, car après tout que pouvait-on savoir derrière tout ça ? Il cachait tout et ne montrait rien, exprimait-il quelque chose justement au fond de son esprit ? Surement. Colère ? Haine ? Rien ? Comment le savoir ? On ne peut le savoir. C'est donc sur un ton normal qu'il s'adressa à la pauvre larve.

Allistor secoua la tête et se servit à nouveau de la boisson, pour en boire cul-sec encore une fois le contenu, jamais, mais alors jamais personne ne lui dicterait d'ordre, surtout pas cette pseudo-nation qui se croyait invincible par le simple fait d'être neutre et sous le joug de personne, Tss really ? Quelle auto-suffisance de sa part, c'était presque immonde. Sous une guerre n'était-ce pas lui en premier qui quitte le champ de bataille ? Si ? Eh bien qu'il ne ramène pas son air supérieur ici et pas devant lui. Car d'après ses souvenirs il avait combattu, il avait osé porter assistance, lui sans l'espoir d'un retour, seulement pour sa fierté, son devoir. En aucun cas il ne ressemblait à cette chose, qui rampait à même le sol pour un peu d'air frais, était-il un homme ? Yes or Shit ? No ? Eh bien qu'il arrête d'être sous une façade de dur à cuir, car ça ne lui allait pas, il n'avait pas fier allure, loin de là. C'est dans ce méli-mélo de pensées que l’Écossais réfléchissait et décrivait un portrait psychologique de cette larve en manque d'air.